#ATIFstories | Ma vie d'Ingénieur Ferroviaire chez ATIF !

Ingénieur Ferroviaire chez ATIF depuis un peu plus de deux ans, Nicolas a rejoint notre activité Ingénierie & Projets après un parcours riche à la SNCF et Eiffage.

Passionné par les Ouvrages d’Art, il s’est confié sur son métier, son parcours, son objet indispensable et même son atout infaillible.

Depuis combien de temps travailles-tu chez ATIF ?

Ça fait deux ans et huit mois que je travaille chez ATIF, depuis septembre 2017.

Quel est ton poste chez ATIF ?

Je suis Ingénieur Ferroviaire, mais dans les faits je suis Chef de Projets chez le client en région bordelaise. Je suis encore en montée de compétences sur ces fonctions et tous les domaines techniques qui composent le système ferroviaire. Je suis le seul représentant d’ATIF dans la région bordelaise !

Quelle a été ta formation avant d’entamer ta carrière ?

Après le bac, j’ai fait un DUT génie civil en alternance à la SNCF, puis j’ai rejoint une formation d’ingénieur Génie Civil au CESI de Nanterre, toujours en alternance à la SNCF. Je me suis spécialisé dans le ferroviaire via une option que proposait l’école. À l’époque, j’étais en poste en tant que Chef de Lot Ouvrage d’Art. J’ai également eu l’occasion de participer au projet d’Électrification Calais-Dunkerque en tant qu’Assistant chef de projet. Après mes études j’ai rejoint Eiffage en tant que Conducteur Travaux Ferroviaire, cela a duré 4 ans. Puis j’ai profité d’une période de neuf mois en Nouvelle-Zélande pour m’ouvrir à d’autres horizons. En revenant j’ai eu l’opportunité de découvrir et d’intégrer ATIF. C’est un chasseur de tête qui nous a mis en relation.

Que préfères-tu dans ton métier ?

Le fait que chaque jour soit différent. Il y a de nombreux objectifs stimulants à atteindre !

Raconte-moi la polyvalence de ton métier.

Le Chef de Projet s’assure de réunir l’ensemble des compétences pour réaliser les Ouvrages commandés par les donneurs d’ordres. Bien que la fonction nécessite d’appréhender l’ensemble des problématiques techniques, il y a des experts dans chaque métier et ce n’est pas pour rien. La polyvalence s’illustre aussi par le fait de s’intéresser à tout et ne pas juste être garant du processus, cela fait la richesse de mon métier.

Quel est ton atout infaillible pour exercer ton métier ?

Je trouve toujours une solution pour atteindre l’objectif !

Comment décrirai-tu ton métier en trois mots ?

Rigueur, processus et finance.

Pourquoi as-tu choisi de travailler dans le secteur ferroviaire ?

C’est le fruit d’opportunités et l’occasion de «ne pas faire comme tous mes camarades». C’est la SNCF qui a les plus beaux Ouvrages d’Art en France et c’est ce qui m’a attiré dans un premier temps. Au cours de ma formation j’ai été formé à la voie ferrée, avec son lot de complexité et de précision millimétrée.

Qu’aimerai-tu dire aux jeunes intéressés par le métier d’Ingénieure Ferroviaire ?

Avec de l’énergie et de la persévérance, toutes les portes s’ouvrent ! Le domaine ferroviaire comporte de nombreuses spécialités et les besoins sont importants. Il n’y a pas un jour comme un autre dans notre métier !

Connais-tu le nombre de kilomètres que représentent les voies ferrées en France ?

30 000 km !

Quel est ton meilleur souvenir chez ATIF ?

Je dirais que c’est le jour où l’on a obtenu le contrat pour ma mission bordelaise, c’est la concrétisation de mes 6 premiers mois chez ATIF ! Et même si je suis isolé et que je suis le seul représentant de l’entreprise dans le secteur, je me sens vraiment dans une petite famille. À chaque échange téléphonique, j’ai l’impression de les avoir quitté la veille !

Quelles sont les principales évolutions de ton métier depuis que tu l’exerces ?

L’évolution majeure de mon métier est mon rapport bureau/terrain. Avant d’arriver chez ATIF, j’étais à 50/50 mais aujourd’hui je dirais 5% terrain et 95% bureau. Quand je vais sur le terrain je suis généralement en période de réalisation de travaux, je participe aux réunions hebdomadaires, je prends le pouls du chantier. En ce moment, mes visites sont consacrées à la préparation des projets et la participation à des diagnostics etc.

Quel est l’objet indispensable à ton métier ?

(Rires) Comment ne pas faire classique ? Le PC, le téléphone, la voiture (même si je roule beaucoup moins qu’au temps de la conduite de travaux), et aussi mon carnet de notes (je reste un peu vieux jeu sur ce sujet). Et mon gilet orange évidemment !

Pour conclure cette interview, peux-tu nous dire ta citation préférée ?

J’en ai une, qu’elle me revienne…

“Il ne suffit pas de croire, il faut surtout savoir”  Bernard Asleyr

Merci à Nicolas d'avoir répondu à cette interview et de s'être livré sur son quotidien !